Volkane SombreZénith

Description physique

D'une stature moyenne, aux cheveux roux et aux yeux verts, Volkane n'a pas à première vue la carrure de sa profession. Assez svelte, on lui concède une certaine agilité qui la pousse à se tourner vers le tir à l'arc. Discipline où la force physique ne vaut guère la précision
Portant habituellement une simple armure de cuir, accompagnée d'un manteau à capuche ébauché par le temps. Il lui arrive néanmoins, lors des grands combats, de la troquer contre une tenue plus résistante, en grande partie en fer, qui a le mauvais point de la ralentir fortement.
Quoi qu'il arrive, elle ne se sépare jamais de l'arc qui lui a valu son surnom, le SombreZénith.

Description morale

Distante, froide, elle donne l'impression inhumaine de ne pas ressentir de sentiments. Un sang froid devenu une nécessité par le métier et obtenu par l'expérience. Elle ne se permet pas le jugement, ne se voyant pas comme arbitre des autres, se contentant simplement d'arrêter ou de tuer en fonction de la demande de ladite autorité. Pour l'or...
Une cupidité certaine, qui permet de la corrompre facilement, sûrement trop. Elle n'hésitera pas à changer de camp, si on avance des arguments de choix.
Au niveau religieux, Volkane ne remet pas en cause l'existence des dieux mais ne leur porte aucun culte. Sa soumission, même à une puissance divine, lui apparaîtrait comme une trahison personnelle.


La légende de SombreZénith

C'était un artefact, comme les autres. Imaginé par l'Homme, construit par l'Homme, mais qu'on disait bénit par les dieux. Ou plutôt, un dieu, dont le nom est tombé il y a bien longtemps dans l'oubli éternel. Un arc en chêne, en apparence comme les autres, mais qui grâce ou à cause de la folie humaine, devint à lui seul une légende.
On raconte qu'il y a des années de cela, durant une des nombreuses guerres opposant les nations du Val, un guerrier sortit du lot, non pas par sa puissance, beaucoup de vaillants combattants seraient facilement venus à bout de lui, sans le moindre problème. Mais sa sagesse, son sens de la répartie et sa finesse tactique en firent un commandant de renom.
À l'engagement d'un combat, qui semblait perdu d'avance, le guerrier arma plusieurs flèches à son arc. Il les tira toutes, en un coup, image de toute la rage qui devait l'habiter en cet instant décisif, une explosion sur laquelle il comptait pour rééquilibrer les forces, car il n'espérait pas prendre l'avantage contre cette armée du mal.
La volée de flèches recouvra, dit-on, à elle seule, le soleil à son zénith. Donnant la domination à la nuit durant quelques instants, recouvrant la terre d'une noirceur d'encre inexplicable et magique, tel un désir divin.
Il mourut au cours de la bataille, d'un coup de hache ravageur. L'arc fut ramassé par son assassin, et alors commença le long périple mené par la convoitise humaine. Combien de sang, combien de vies, combien d'innocents et d'innocences ont été sacrifiés pour cette quête fictive ? Celle de posséder, non pas utiliser, mais simplement avoir, cette arme désormais appelé SombreZénith.
Mais les méandres de l'imagination sont si nombreux, la vérité est sûrement tout autre.